" Ma candidature n’a pas pour but de servir mes propres intérêts, mais ceux des habitants, des natifs et de tous ceux qui transitent par notre Capitale ", a ajouté la prétendante au poste d'édile de la ville des Mille. Des mots qui traduisent sa détermination et son humilité.
En effet, les arguments qui poussent à croire en Harilala Ramanantsoa ne manquent pas. La candidate connaît bien Antananarivo. Elle a siégé comme conseillère municipale pendant quatre ans et a été présidente de la délégation spéciale (PDS) de la ville avant de démissionner pour cause de candidature pour la Mairie. Pendant cette courte période, elle a réussi à démontrer sa capacité à gérer les urgences et prendre des décisions courageuses. La réhabilitation rapide des routes et l’organisation des marchés en sont des exemples concrets.
La patronne de Madavision ne se contente pas de constater les problèmes. Elle agit. La candidate qui a le numéro 7 floqué sur le maillot, a prouvé qu’elle sait où concentrer ses efforts pour améliorer la vie des habitants. Cette expérience sur le terrain lui donne un avantage certain sur ses adversaires.
Il faut en outre rappeler que Harilala Ramanantsoa ne promet pas des miracles. Elle propose des solutions réalistes, issues de son vécu à la tête de la ville. Son approche est pragmatique : mieux organiser le trafic, rénover les infrastructures, et écouter les besoins réels des citoyens. Elle défend une gestion participative où chaque décision repose sur des échanges.
En tant que femme, Harilala Ramanantsoa apporte par ailleurs une vision différente. Elle met en avant son empathie envers les familles et les plus vulnérables. Comprendre les souffrances du quotidien est essentiel pour elle, afin de proposer des solutions efficaces.
En tout cas, son engagement ne passe pas inaperçu. Plusieurs partis et associations, tels que le TGV, le Freedom ou encore l'AFF, et hier, le parti AVI, par la voix de son fondateur Norbert Lala Ratsirahonana, réaffirment leur foi en elle. Ces soutiens sont le témoin de sa crédibilité et de la confiance qu’elle inspire, même auprès des figures politiques les plus expérimentées.
La Rédaction